Salut les Cheministes !!! ;-)
Permettez-moi au nom de l’asbl "LautreChemin" de vous adresser un tout grand merci, aussi grand que la salle des Dominicains ! ;-)
Merci aux artistes d’avoir participé à cette nouvelle aventure, nous pensons aussi à nos chers dj’s qui nous suivent et qui attendent ce moment avec impatience pour pouvoir s’exprimer et ce dans tous les sens du terme de l’électronica, cette édition fût très éclectique et tant mieux !
Personnellement ce fût un excellent cru musical, il y a eu de grands moments d’expérimentations sonores…
Merci à Newton et aux Kangaroos pour nous avoir bercé au son du rock durant les deux dimanches…
Nous pensons bien évidemment aux aides reçues avant, durant et après l’expo. Aides des centres culturels de Braine-Le-Comte et des alentours, de la commune de Braine-Le-Comte et de son soutien, aides provenant des nombreux bénévoles et connaissances (prêt de matériel, montage, démontage, bar...), sans eux on ne pourrait pas faire tout ceci !
Encore bravo à tous pour cette belle aventure et on se dit à bientôt sur un autre chemin ! BrZrK
mardi 19 juin 2012
mercredi 13 juin 2012
Vendredi 08 juin 2057... Programme du deuxième week-end !!
Amis cheministes Bonjour,
Il est grand temps de vous donner le programme du deuxième week-end de l’expo qui approche à grands pas ! Espérons qu’il soit aussi festif que celui de la semaine passée ! ;-)
Tout d’abord un petit rappel des horaires :
Jeudi 14/06 : De 18h00 à 21h00
Vendredi 15/06 : De 18h00 à 24h00
Samedi 16/06 : De 12h00 à 24h00
Dimanche 17/06 : De 12h00 à 18h00
En musique : Derrière les manettes, vendredi vous retrouverez Hazrahell, BrZrK, S-Virus (Neptunian8) et un live très attendu d' Axhan Sonn.
Samedi aux commandes vous retrouverez G-dak, Axhan, BrZrK.
Dimanche, place au rock avec un concert acoustique des Kangaroos emmenés par Mister Patrick Dekelver.
See U there !!
S-Virus :
Depuis 1994, le belge Geoffroy Sallustin se produisait comme DJ techno, acid et industriel sous le blaze de S-Virus. Niveau collaborations, l'homme a travaillé sur plusieurs bandes son de court-métrage, d'un livre et d'une pièce de théâtre (L'hypothèse du chaos de la Troupe du Possible).
Par volonté d'étendre ses perspectives sonores, il s'invente un nouveau projet en 2005, Neptunian8, avec lequel il s'adonne à des symbioses flippantes d'IDM et de dark ambient. Sortie initiale du label Formik Records, Scyphozoa est son premier album. Bienvenu dans un univers où des fissures anxiogènes lézardent les murs, où l'incertitude colle à la peau et où des méduses hantent les couloirs du métro. Une plongée dans Scyphozoa s'apparente à une journée d'errance au coeur d'un tunnel sans but. L'oppression, tapie derrière chaque zone d'ombre, ne vous lâchera pas la gorge une seule demi-seconde. La bande sonore d'une apocalypse de la création, plutôt que de la destruction, nous dit son auteur. Comme si une bouche d'aération accordait brièvement un souffle d'air moins vicié, certains instants de cette glauque pérégrination se voient éclairés d'une beauté absurde, de la grâce des situations irréelles. Entre deux néons blafards la distance pourtant est infinie. Sous son enrobage sombrement contemplatif et ses textures hallucinantes – à situer entre des crissements à même ton crâne et du malaxage pneumatique - la musique de Neptunian8 mêle mille influences. A côté de titres de dark ambient évoquant un Kreng qui se serait pris d'affection pour l'indus, les phases rythmiques versent dans une froideur clinique, dans la répétition d'un bug aliéné, dont la persistance downtempo est une pierre de plus à l'édifice rampant et torturé que façonne Sallustin. L'introductif Portal Of Elements illustrera ainsi le lent parcours d'un objet mutant sur une chaîne de montage. Les saccades ne sont point proscrites pour autant. La suite immédiate, La Dernière Ligne, balafre les beats et le glitch de bruts riffs de guitare, avant que les coulées de brume ne vous ravalent, désormais seul face à des nuées de bestioles qui vous courent sur la nuque. Des résurgences (mais du futur) de dub industriel, ayant lui-même muté au travers de plusieurs matrice font leur apparition sur C2H2-7A et Exhaust. Scyzophoa est un album ébouriffant, dont la précision du sound-design n'a d'égale que l'intensité des ambiances. Le détail ultime, qui vient sublimer l'ensemble, réside dans les morceaux Red Room et Light Across Window, seuls reliquats d'un monde encore joli, pas complètement déshumanisé. Les seuls également qui laissent échapper les notes d'un piano et dont les nappes hésitent entre mélancolie pâle, espoir et pur spleen. Le beat lui, joui de ces structures oxygénées qui caractérisent les productions psychill. Light Across Window en particulier, ferme l'album sur une tonalité d'exquise ambivalence. Scyphozoa est une perle oubliée de 2011. Récit d'une fuite fébrile vers des tréfonds dont on ne sait rien, ce premier album de Neptunian8 expose un talent remarquable, tant pour les atmosphères que pour les déroutes complexes du beat. Scyphozoa n'est pas réconfortant, mais il est bénéfique de s'y plonger.
Il est grand temps de vous donner le programme du deuxième week-end de l’expo qui approche à grands pas ! Espérons qu’il soit aussi festif que celui de la semaine passée ! ;-)
Tout d’abord un petit rappel des horaires :
Jeudi 14/06 : De 18h00 à 21h00
Vendredi 15/06 : De 18h00 à 24h00
Samedi 16/06 : De 12h00 à 24h00
Dimanche 17/06 : De 12h00 à 18h00
En musique : Derrière les manettes, vendredi vous retrouverez Hazrahell, BrZrK, S-Virus (Neptunian8) et un live très attendu d' Axhan Sonn.
Samedi aux commandes vous retrouverez G-dak, Axhan, BrZrK.
Dimanche, place au rock avec un concert acoustique des Kangaroos emmenés par Mister Patrick Dekelver.
See U there !!
S-Virus :
Depuis 1994, le belge Geoffroy Sallustin se produisait comme DJ techno, acid et industriel sous le blaze de S-Virus. Niveau collaborations, l'homme a travaillé sur plusieurs bandes son de court-métrage, d'un livre et d'une pièce de théâtre (L'hypothèse du chaos de la Troupe du Possible).
Par volonté d'étendre ses perspectives sonores, il s'invente un nouveau projet en 2005, Neptunian8, avec lequel il s'adonne à des symbioses flippantes d'IDM et de dark ambient. Sortie initiale du label Formik Records, Scyphozoa est son premier album. Bienvenu dans un univers où des fissures anxiogènes lézardent les murs, où l'incertitude colle à la peau et où des méduses hantent les couloirs du métro. Une plongée dans Scyphozoa s'apparente à une journée d'errance au coeur d'un tunnel sans but. L'oppression, tapie derrière chaque zone d'ombre, ne vous lâchera pas la gorge une seule demi-seconde. La bande sonore d'une apocalypse de la création, plutôt que de la destruction, nous dit son auteur. Comme si une bouche d'aération accordait brièvement un souffle d'air moins vicié, certains instants de cette glauque pérégrination se voient éclairés d'une beauté absurde, de la grâce des situations irréelles. Entre deux néons blafards la distance pourtant est infinie. Sous son enrobage sombrement contemplatif et ses textures hallucinantes – à situer entre des crissements à même ton crâne et du malaxage pneumatique - la musique de Neptunian8 mêle mille influences. A côté de titres de dark ambient évoquant un Kreng qui se serait pris d'affection pour l'indus, les phases rythmiques versent dans une froideur clinique, dans la répétition d'un bug aliéné, dont la persistance downtempo est une pierre de plus à l'édifice rampant et torturé que façonne Sallustin. L'introductif Portal Of Elements illustrera ainsi le lent parcours d'un objet mutant sur une chaîne de montage. Les saccades ne sont point proscrites pour autant. La suite immédiate, La Dernière Ligne, balafre les beats et le glitch de bruts riffs de guitare, avant que les coulées de brume ne vous ravalent, désormais seul face à des nuées de bestioles qui vous courent sur la nuque. Des résurgences (mais du futur) de dub industriel, ayant lui-même muté au travers de plusieurs matrice font leur apparition sur C2H2-7A et Exhaust. Scyzophoa est un album ébouriffant, dont la précision du sound-design n'a d'égale que l'intensité des ambiances. Le détail ultime, qui vient sublimer l'ensemble, réside dans les morceaux Red Room et Light Across Window, seuls reliquats d'un monde encore joli, pas complètement déshumanisé. Les seuls également qui laissent échapper les notes d'un piano et dont les nappes hésitent entre mélancolie pâle, espoir et pur spleen. Le beat lui, joui de ces structures oxygénées qui caractérisent les productions psychill. Light Across Window en particulier, ferme l'album sur une tonalité d'exquise ambivalence. Scyphozoa est une perle oubliée de 2011. Récit d'une fuite fébrile vers des tréfonds dont on ne sait rien, ce premier album de Neptunian8 expose un talent remarquable, tant pour les atmosphères que pour les déroutes complexes du beat. Scyphozoa n'est pas réconfortant, mais il est bénéfique de s'y plonger.
Mystérieux projet Electronica, Axhan Sonn s’affirme comme un jeune artiste talentueux et plein de ressources dont les travaux se sont majoritairement orientés vers les sonorités Ambient/Electro/Industriel, ce n’est pas pour rien d’ailleurs qu’il soit né en 1990 en pleine révolution musicale.En effet, s’essayant à la composition depuis l’âge de 10 ans, puis au Djing, ses premières performances ont vu le jour dès la fin 2006 après avoir découvert «Decks, EFX & 909» de Ritchie Hawtin.Ses influences sont portées autant vers des noms tels que : Aphex Twin, Seefeel, Jeff Mills, Lord Cal, Mike Paradinas, Ari Vatanen, Nobuo Uematsu, Patrick Snyers, etc., qu’à d’autres genres et styles comme le Disco-Funk des 70’s, La New Wave et le son des 8O’s jusqu’à l’apogée des 90’s.Résident à Spa, mais étudiant à Liège en électronique appliquée en conception et programmation matériel audio, il s’est très vite fait remarquer lors de ses nombreuses performances live pour ses atmosphères douces et tortueuses ses rythmiques sophistiqués et organiques, son style clair/obscure tout aérien et tendu à la fois... Axhan vous transportera dans les confins subtils de la musique synthétique de ces 20 dernières années.
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